Quotes

« D’une belle ordonnance, d’un beau rythme soutenu par des nappes de couleurs très affirmées , les toiles de Jean Chevolleau sont des œuvres fortes et d’une très grande sensibilité où rien n’est laissé au hasard. C’est l’oeuvre d’un bel artiste. »

Jacques VILLON
Artiste peintre et graveur(1875-1963)

 

« Jean Chevolleau part toujours du réel. Puis l’abstractise. C’est-à-dire qu’il cherche à en donner la quintessence. Ce processus se remarque dans son approche de la peinture.

Pour toutes ses toiles, il fait de patients travaux préliminaires, des dessins sur le motif, qu’il appelle ses notes. Notes en effet, notes comme celles de l’écrivain qui prépare son livre, comme celles du musicien qui recherche un air, cette préparation fait que ses toiles sont toujours très composées.

Mais le lyrisme, dont il se méfie, affleure, une poétique transparaît qui est celle de la métamorphose de la nature. 
La lumière, piégée, irradie les couleurs. Cette douce et merveilleuse lumière de la Vendée méridionale, de la Saintonge et de l’Aunis. »

Michel RAGON
Ecrivain, historien d’art

 

« Un univers d’architecte de la lumière où les sciences et les patiences d’un riche dessin aux lignes flexibles et pures, le rythme et l’ordonnance des zones colorées, communiquent à chaque toile une plénitude à base d’harmonie. »

Gilbert PROUTEAU
Poète Romancier

 

« Toujours dans le prolongement de la pensée de Jacques Villon son maître, et par conséquent dans la suite de la grande peinture française, Jean Chevolleau apparaît comme l’un des rares peintres à se placer à la conjonction des deux courants les plus forts du XXe siècle, cubisme et fauvisme. »

Roger BOUILLOT
Critique d’art-L’Oeil 1

« Cette fraîcheur, ce regard juvénile que l’artiste a posé sur notre monde, l’a encouragé à purifier le motif pour le réduire à un instant magique, à une fugitive beauté immortalisée à jamais. 
Il existe une sensibilité, une touche Chevolleau que ses bleus profonds qu’il traitait à profusion ponctués d’éclats de jaunes et de rouges, définissent comme un nouveau monde dans lequel abstraction et figuration perdent leur sens.

Que dire de cette œuvre si ce n’est qu’elle est belle et tranquille, souriante et séduisante, sincère et puissante, comme cette terre vendéenne qui ne se livre pas au premier regard. A l’image de son enfant, Jean Chevolleau qui’ s’en est allé le 20 Novembre 1996, laissant un grand vide et une trace définitive dans l’histoire de l’art de ce siècle vieillissant. »

Thierry SZNYTKA
Critique d’art (extrait : Arts Actualités Magazine 1997)

« Jean Chevolleau : « Un sujet, la lumière ; une architecture, l’espace.

A n’en pas douter, il s’agit bien là de cubisme mais d’un cubisme ne se défendant point de l’émotion. Mieux, la revendiquant au titre de force créatrice.

« En art, l’intelligence l’emporte sur l’intuition. » disait Jacques Villon. Jean Chevolleau va concentrer la sienne sur la connaissance des êtres et des choses desquels, au-delà de leurs visibles apparences, il pénétrera l’esprit puis dégagera l’essence.

Ce sera rejeter le superflu pour ne retenir que le primordial, refuser l’imitation du sujet au bénéfice de sa libre interprétation : en bref, recréer le monde. »

Jacques DUBOIS
Critique d’art – L’Amateur d’art

 

« Construire restait pour Jean Chevolleau la première leçon fructueuse apprise auprès de Jacques Villon. Enraciné dans sa terre natale vendéenne, il y puise ses thèmes maritimes et paysagers, pour en retenir du cubisme, la rigueur d’analyse infléchie par la leçon de Villon qui lui enseigne le pouvoir de la couleur.

Grand coloriste, porté instinctivement vers le bleu, il développe une palette tonique aux harmonies contrastées, inductrices de rythme pour un sens de la mesure et de l’équilibre. »

Lydia HARAMBOURG
Ecrivain, historien d’art

 

« Avec un émotion rentrée, Jean Chevolleau compose des toiles aux formes pures et expressives à mi-chemin du cubisme et de l’abstrait. 
Sa grande originalité réside en l’acuité de sa vision qui va toujours à l’essentiel. Les gestes et les formes sont pour lui l’occasion de restitutions poétiques et ses découvertes personnelles sur la couleur comme véhicule de lumière lui permettent de transcender le réel avec un rare bonheur.

Dans la mouvance post cubiste, il poursuit l’exaltante recherche de la modernité. »

Hervé LOUBOUTIN
Journaliste

 

« Le contact avec Villon est décisif dans l’itinéraire de Chevolleau, les rencontres qu’il effectue dans l’atelier de Puteaux : Lhote (1885-1962), Pignon (1905-1993) ou Manessier (1911-1993), ses aînés, vont également jouer un rôle important et l’imprégner. »

Christophe VITAL
Conservateur en chef des Musées de Vendée